Nous sommes le 7 mai, lendemain des résultats de l’élection présidentielle. Et cet article, je ne pouvais que le publier aujourd’hui. Car j’y raconte l’histoire d’une restauratrice qui a fait parler d’elle dans tous les médias français (vous avez probablement entendu son histoire), grâce aux élections. Voyez comment.
Chantal tient un restaurant dans la petite ville de Prahecq, dans les Deux-Sèvres. Son affaire marche plutôt bien, elle n’a pas à se plaindre. Mais elle a envie de booster sa clientèle, d’augmenter son notoriété, et faire parler d’elle partout dans les médias.
Son idée est simple, mais encore fallait-il y penser : chaque personne qui se présentera à déjeuner avec une carte d’électeur tamponnée, obtiendra une remise de 50% sur le prix du repas.
Elle va même encore plus loin. Pour l’occasion, son restaurant est décoré aux couleurs de la république, et sa serveuse s’habille en bleu blanc rouge également.
Son idée est géniale : un coup marketing(la technique des « ventes-flash » à -50%), lié au principe de « rareté » (faire parti des électeurs tamponnés), doublé d’un évènement marquant pour un maximum de personnes (je ne suis pas sûr qu’on puisse faire quelque chose qui concerne plus de gens que l’élection présidentielle de leur propre pays), le tout relayé partout dans la presse locale et nationale (les chaînes d’infos se sont déplacées, Canal+, France Télévision, etc).
Pour canaliser tous ces médias, Chantal et sa petite équipe avaient organisé une conférence de presse toute simple dans les locaux du restaurant. Vous avez peut-être vu les images à la télévision, c’était très naturel et spontané : des relations presse comme les aiment les journalistes.
De cette histoire, je retiens deux choses.
La première, c’est qu’il est vraiment possible de médiatiser n’importe quelle activité. Quoi de plus banal qu’un petit restaurant dans une village de province de 2000 habitants ? Si Chantal a réussi à faire parler de son restau dans les médias nationaux, il n’y a aucune raison pour que vous ne puissiez pas le faire à votre tour pour votre activité.
La seconde, c’est qu’il faut un prétexte. Croyez vous que les journalistes auraient parlé d’elle si elle n’avait pas fait son opération marketing, doublé de la décoration « bleu-blanc-rouge » ? C’est certain que non. Les journalistes cherchent des histoires, des anecdotes à raconter. Celle-ci était parfaite, et en adéquation avec l’actualité.
Ce qu’il vous reste à faire ? Vous creuser les méninges pour trouver une idée aussi géniale que celle-ci, réaliser un dossier de presse et l’envoyer à tous les médias que vous connaissez. On ne sait jamais : comme Chantal, vous pourriez avoir une belle surprise !
Jérémy.