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5 raisons d’utiliser (encore) les relations presse classiques à l’heure des réseaux sociaux

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Le monde des médias a changé en quelques années. Il y a 10 ans, les gros médias de masse, nationaux comme régionaux, étaient les seuls décideurs des « stars » de demain (« star » au sens large, hein). Il était impossible, impensable même, de ne pas utiliser ce canal comme outil pour promouvoir son activité.

Aujourd’hui, avec l’émergence depuis une dizaine d’années des réseaux sociaux, la stratégie de nombreuses entreprises a évolué. Désormais, pour exister aux yeux du grand public, les entreprises ne cherchent plus nécessairement à être mentionnées par le JT de France 3 régional ou apparaître dans le quotidien régional. Il suffit qu’un influenceur mentionne leur produit, et hop, c’est parti.

Alors quel intérêt de continuer les relations presse classiques aujourd’hui ? Est-ce qu’il ne vaut pas mieux se concentrer sur les médias sociaux ? Sur le partage de contenu sur Facebook / Instagram / Youtube / TikTok / Le dernier truc à la mode ?

De mon point de vue, il est primordial de continuer les relations presse classiques, ou au minimum de l’inclure dans une stratégie de communication globale. Et en voici les raisons.

Les médias classiques continuent de véhiculer la crédibilité

Je commence par le point le plus important : les médias classiques continuent de véhiculer de la crédibilité. Un passage dans un gros média est un gage de sérieux aux yeux du grand public, et des potentiels futurs clients de votre entreprise. Quand il s’agira pour votre public-cible de décider entre faire appel à vos services ou à celui d’un concurrent, le fait d’être apparu dans le journal va faire fortement pencher la balance en votre faveur. En terme de positionnement marketing, vous êtes plus « haut » que la boîte concurrente qui essaie de faire le buzz sur les réseaux sociaux.

Au-delà de la clientèle, le fait d’obtenir la « validation » d’un média classique va vous rendre sérieux auprès de vos concurrents, de vos fournisseurs. Et peut-être vous ouvrir certaines portes, des nouveaux partenariats, etc. Rien que pour cette raison, il est indispensable de continuer les relations presse avec les médias « à l’ancienne ».

Les médias classiques n’ont pas été remplacés par les réseaux sociaux

La deuxième raison pour laquelle je vous conseille de continuer les relations presse traditionnelles, c’est que, malgré leur omniprésence, les réseaux sociaux n’ont pas intégralement effacé l’existence des médias classiques. La presse quotidienne régionale continue d’être tirée à plusieurs milliers d’exemplaires chaque jour. Le journal télévisé de TF1 continue d’être regardé chaque soir par des millions de personnes. Cela signifie qu’un passage médiatique, même dans votre journal local, contribue à votre visibilité, donc à votre développement.

Sincèrement, je ne comprendrais pas que l’on puisse se priver d’une source aussi importante de visibilité, surtout qu’elle est 100% gratuite.

Les médias classiques publient aussi sur les réseaux sociaux

Ce qui est certain, c’est que les réseaux sociaux sont la source d’info numéro 1 des gens, aujourd’hui. Mais les réseaux sociaux ne créent pas d’info en tant que tel, ils servent juste de support. L’info, ce sont des gens qui la diffusent dessus. Et parmi ces gens, il y a notamment les médias classiques. Perso, il ne se passe pas une journée sans que je ne vois, dans mon fil Facebook, des articles du Parisien, de Ouest-France (mon journal local), du Midi Libre, de France Info, etc. Donc un passage médiatique dans un média classique, que ce soit au JT de France 2, en tant qu’intervenant dans une émission de RMC, ou pour un portrait dans le journal de votre ville, va être partagé sur les réseaux sociaux, et ira toucher cette partie de la population qui ne s’informe pas par la presse classique.

Autrement dit, quand vous obtenez un passage presse dans un média « classique », vous serez aussi affiché sur les réseaux sociaux. C’est le double effet d’un passage dans la presse : vous gagnez de la visibilité auprès des gens qui ne sont pas sur les réseaux sociaux, mais aussi auprès de ceux qui y sont. L’inverse ne fonctionne pas : ce n’est pas parce que vous êtes cité dans la dernière vidéo d’un influenceur que vous serez repris par votre journal local (et encore moins par le JT de France TV).

L’effort pour passer dans la presse classique est moindre

Malgré ce qu’on peut penser, il est relativement simple d’obtenir un passage dans la presse classique. Je vous invite à regarder cette page où j’explique précisément comment faire de A à Z. C’est beaucoup plus simple que d’essayer d’attirer l’attention d’une star des réseaux sociaux, ou de faire l’effort de créer des vidéos Youtube / TikTok, ou d’alimenter en continu votre fil Instagram en espérant que la prochaine publication sera celle qui va vous faire décoller. Les efforts à fournir pour passer dans la presse classique sont moindres, et les retombées peuvent être au moins aussi importantes. Et, accessoirement, c’est gratuit.

Les deux stratégies ne sont pas incompatibles

Alors que beaucoup opposent, aujourd’hui, la stratégie presse classique à la stratégie sur les réseaux sociaux, je crois que, autre contraire, elles doivent avancer de concert. A minima, il est important de développer une stratégie presse classique en parallèle d’une stratégie digitale. Et idéalement de faire coïncider les deux autour d’un agenda précis, de la sortie d’un produit, de l’ouverture d’une boutique, etc, afin de faire monter l’attention sur les réseaux sociaux et de finaliser par un événement réel auquel la presse classique sera conviée. Cela demande un peu de doigté et de planification, mais ce n’est pas bien compliqué si on a les codes des relations presse (et vous avez mon blog et mes formations à votre disposition pour ça 🙂 ).

Voilà, pour toutes ces raisons (et je pense qu’on pourrait en trouver d’autres), je vous conseille de continuer de développer vos relations presse classiques, en plus d’une stratégie digitale. C’est peut-être moins primordial qu’il y a 10 ans, mais ça reste très important encore aujourd’hui, c’est une certitude.

A votre succès,

Jérémy