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Relations presse : ces mots à bannir de votre vocabulaire !

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En marketing, vous savez certainement qu’il faut éviter le syndrôme du marchand de tapis. « Achetez, achetez, c’est pas cher« , n’a jamais été une stratégie qui fait vendre.

Pour séduire la presse, c’est pareil : à moins de vouloir faire fuir les journalistes en courant, certains mots sont à bannir de votre vocabulaire dès aujourd’hui.

Ces mots, ce sont ceux que vous avez tendance à utiliser dans la vie de tous les jours, quand vous tentez de convaincre vos amis ou vos proches. Ce sont des mots « réflexes » dont vous devez désapprendre l’utilisation.

Par exemple, si vous êtes au rayon bière du supermarché, et que vous tentez de convaincre votre beau-frère d’acheter un pack de la marque X plutôt que Y, vous allez dire « c’est la meilleure bière que j’ai jamais bu, elle est géniale, tu vas l’adorer !« .

C’est tout ce qu’il ne faut pas faire : vous êtes en plein dans le syndrome du marchand de tapis.

Ca va peut-être marcher sur votre beau-frère, mais si vous essayez de convaincre les journalistes de parler de vous en utilisant cette stratégie, vous allez dans le mur.

« Mon produit est le meilleur du marché, et en plus en ce moment vous bénéficiez d’une réduction de 30% sur la gamme Machin« . Je caricature, mais ce genre de dossiers de presse arrivait fréquemment sur mon bureau. Il va sans dire qu’ils repartaient aussi vite qu’ils étaient arrivés.

Concrètement, voici les mots et champs lexicaux à bannir de vos dossiers de presse :

– les superlatifs (« le meilleur », « le plus intéressant », « le plus … »).

– les adjectifs qualificatifs du genre « excellent, génial, formidable, fantastique, etc » qui vous font perdre toute crédibilité. D’ailleurs, lisez n’importe quel article du premier journal qui vous tombe sous la main, vous verre qu’aucun mot de ce genre n’y figure, et pour cause.

– le « vous« . Un article de presse est sensé être neutre, tendre vers l’objectivité. Si vous incluez le « vous » dans votre dossier de presse, vous perdez cette neutralité. Vous devenez partie intégrante du processus, et vous n’êtes plus objectif. Et vous perdez votre intérêt aux yeux des journalistes  (ils ne font pas votre pub !).

– les termes ayant rapport avec l’argent (« c’est gratuit ! », « c’est pas cher ! » « en promotion ! »), beaucoup trop connotés pub. Les journalistes qui découvrent des communiqués de presse avec ce genre de vocabulaire vont le jeter à la poubelle au premier coup d’oeil.

Si votre dossier de presse est vierge de ce genre de vocabulaire, vous prenez une longueur d’avance sur tous vos concurrents, et vos chances d’être contacté pour une interview ultérieure s’en trouvent démultipliées !

A vous de jouer !

Jérémy.