Vous avez décidé de médiatiser votre activité et vous envoyez des dossiers de presse à toutes les rédactions de votre région : très bien. Mais problème : personne ne vous recontacte. Les journalistes ne viennent pas vous voir, ne répondent pas à vos relances, et votre activité reste désespérément vierge de tout contact médiatique.
Pourtant, vous avez mis de la couleur à votre dossier de presse, vous avez rédigez des titres accrocheurs et du contenu aussi bien informatif que divertissant. Mais rien à faire : ça ne mord pas.
Il existe une raison simple à cela : votre dossier de presse ne parle pas la langue des journalistes.
Quand les journalistes reçoivent votre dossier et qu’ils ne le comprennent pas, à moins que vous annonciez un événement absolument révolutionnaire, ils ne font pas l’effort de chercher davantage : ils zappent aussitôt !
Les journalistes comprennent-ils ce que vous dites ?
Les journalistes sont des humains comme tout le monde. Ils ne connaissent pas tout sur tout, loin de là.
Leur métier, c’est d’être une éponge : d’emmagasiner de l’information, et de la recracher en l’ayant digéré, vulgarisé, en la rendant claire et compréhensible par tout le monde.
Mais si à la base le journaliste ne comprend rien à ce que vous essayez de lui expliquer dans votre dossier de presse, il ne reviendra pas vers vous.
Et c’est précisément là qu’interviennent la boulangère, votre voisine de pallier, ou même votre meilleur ami.
Une fois votre dossier de presse rédigé, ce n’est pas à votre directeur commercial ou à l’assistante de direction que vous devez le faire relire. C’est à un ami, à la voisine, ou à un membre de votre famille qui n’y connait rien à votre activité.
Parce que vous pouvez être sûr à 99% que ces gens là ont le même niveau de connaissance du sujet de votre dossier de presse que le journaliste à qui vous l’envoyez. A savoir : proche du néant.
Et ce sont eux qui vous feront le meilleur retour. Qui vous diront si votre dossier est clairement rédigé, ou si des passages ne sont pas compréhensibles.
Ce sont eux qui, naïvement, vous poseront des questions qui mettront en lumière vos lacunes. Et vous permettront d’améliorer votre dossier de presse.
Si la boulangère ne comprend pas, le journaliste ne comprendra pas plus.
Et si vous, vous avez compris ça : alors vous avez fait un grand pas vers votre succès médiatique 😉